La Musique dans l'Entité de Courcelles 2 : Courcelles, Gouy-lez-Piéton, Souvret et Trazegnies

vendredi 22 mars 2019

Edgard Druine, premier chanteur lyrique courcellois à faire carrière.



Avertissement 

L'article consacré à Edgard Druine n'a pas la prétention d'être exhaustif. En effet, il n'est pas évident de trouver pléthore d'articles et de témoignages à son sujet. C'est d'ailleurs pourquoi les années 30-40 sont peu couvertes. En outre, nous savons qu''il a enregistré à plusieurs reprises mais les sources discographiques restent discrètes à ce sujet. 

Le jeudi 21 mars 1878 à Courcelles, Edgard, Victor, Emile  Druine pousse ses premiers cris. Une grande basse chantante est née.

Edgard Druine (1912) - Coll. Luc Heuchon
 
Edgard Druine est le fruit de l'union d’Émile, Joseph, Ghislain Druine, né le 11 septembre 1853 et de Catherine Bernard, originaire de Courcelles et née le 25 janvier 1855. Le père d'Edgard était originaire de Braine-l'Alleud. Ce dernier fut dans un premier temps menuisier puis, fabriquant de meubles et commis des Postes. Les parents d'Edgard unissent leurs destinées le 20 novembre 1875 à Courcelles.

Pour comprendre le choix d'Edgard Druine d'étudier la musique, il faut savoir que son père Émile était le fondateur de la "Fanfare Indépendante" (1) de Courcelles. Le local servant aux répétitions était l'atelier de menuiserie paternel.

Ces divers éléments ne pouvaient que concourir à encourager le jeune Edgard à envisager une carrière musicale. Cela donne à penser qu’Edgard Druine était doué. 

Pourquoi en effet, Philippe-Joseph Meurée (2) décide-t-il de former le jeune Edgard Druine alors qu'il n'enseigne plus à l’École de Musique de Courcelles ? Par la suite, Edgard Druine continue à étudier le chant au Conservatoire de Liège.

Edgard Druine fait ses débuts de chanteur dans la chorale « La Courcelloise »  qui participe au concours international de chant organisé à Namur en 1899. 
A cette occasion, il chante en soliste.

En 1906, Edgard Druine termine ses études musicales au Conservatoire royal de Liège. Notre courcellois peut être fier de lui car, il a obtenu les 1ers prix de Chant et d'Art lyrique. Pendant ses études dans la Cité ardente,  l'élève Druine
habite à la rue du Pont des arches, n° 4.

Commence alors pour lui une carrière internationale.
Avril 1908, Edgard Druine se produit au Havre dans dans deux opéras avec en chanteurs vedettes : le ténor Girod et la cantatrice  Rigaud-Labbens.

En ouverture de saison, il chante dans "Lakmé". Son interprétation donna lieu à un commentaire élogieux dans la presse : "M. Druine, dans le rôle de Nilakanta, a de suite conquis son public par sa belle voix mâle et la simplicité de son jeu."

"Mignon" où il interprète le rôle du comte des Grieux. Edgard Druine sut donner au personnage toute l'autorité nécessaire et  "... il fut distingué à souhait."

Le 13 septembre 1908 une "Cour d'Amour", présidée par l'écrivain thudinien Maurice des Ombiaux, a lieu à Lobbes. Edgard Druine fait partie du comité organisateur de cette manifestation littéraire et artistique.

Mais pas que ...  

Le journal "Comeodia" écrira au sujet de notre courcellois : "Edgard Druine, première basse chantante au Théâtre Royal de la Haye, à la voix chaude et réconfortante, qui, dans l’Hymne à la Jeune Wallonnie a connu le succès pur des amis du beau."

Le samedi 26 juin 1909, Edgard Druine épouse Blanche Balieux à Marchienne-au-Pont. Le couple élit domicile à la rue Joseph Lefèvre à Marchienne-au-Pont. Le couple eut deux enfants : Gérald (2/10/1911 - 1940) et Josette (19/2/1919 - 1992), nés tous deux à Marchienne-au-Pont.

Le dimanche 12 septembre 1909 a lieu au Kursaal d'Ostende une "Grande Cour d'Amour" organisée par un groupe d'artistes et d'écrivains. 

Au programme, il est prévu un concert symphonique présentant des œuvres de compositeurs belges. L'orchestre est placé sous la direction du chef d'orchestre Métro Lanciani. Le concours des  ténors Edgard Druine, première basse chantante de l'Opéra Français de La Haye et de Raymond Hiernaux, baryton du Théâtre Royal de la Monnaie et du Grand-Théâtre de Nancy.

Il est également prévu un tournoi poétique réservé à tous les écrivains d'expression française et des conférences. La manifestation artistique se clôture en fin d'après-midi par un concert de l'organiste Léandre Vilain (4), originaire de Trazegnies.

Le 2 octobre 1909, l’opéra "Faust" de Gounod est joué au Théâtre royal de La Haye. Ce sont les grands débuts du ténor Louis Dister et Edgard Druine fait partie de la distribution. Il tient le rôle de Méphistophélès.

Concernant la période néerlandaise de notre concitoyen et ses prestations scéniques à l'Opéra royal français, nous en trouvons traces dans le quotidien français "Comoedia."  

En effet, ce journal publie une revue de presse des événements artistiques étrangers. C'est ainsi qu'en date du 10 mars 1910, nous pouvons lire : "M. Druine, l'excellente basse chantante... est particulièrement apprécié à la Haye où la presse locale ..." 

"Les Huguenots" : "M. Druine est un excellent Saint-Bris plein d'autorité, à la voix superbe. Il fait belle figure à la tête de ses partisans particulièrement à la bénédiction des poignards, menée avec énergie."

"La vie de bohème" : "M. Druine, Schaunard plein d'entrain, a chanté et joué avec son entrain habituel."

"Rigoletto" : "M. Druine, en Sparafucile, il n'est nécessaire de le dire, fut excellent comme d'habitude et fut associé aux rappels."

"Thaïs" : "Bien que nous formions des réserves sur l’œuvre elle-même, nous enregistrons avec plaisir le succès considérable qu'ont remporté Mme Simone d'Armand (Thaïs) et M. Druine (Athanaël). Ils furent rappelés plusieurs fois après chaque tableau et frénétiquement applaudis."

"Faust" : "M. Druine reste un fidèle soutien de cet opéra ; chacun sait quel relief il donne aux différentes scènes, on connait aussi sa belle voix qui, hier encore, résonna merveilleusement."

"Grisélidis" : "M. Druine a fait une saisissante création du rôle du Diable et on peut dire sans crainte que le succès de la soirée lui revient pour une bonne part. Toujours sautillant, agile et plein de verve, il est amusant à voir et à entendre. Notre basse chantante a su mettre en relief tous les détails dont fourmille ce rôle et à chaque transformation, il nous présente un type et un caractère différents. Je vous conseille d'aller le voir."

"Louise" : 

"M. Druine fut impressionnant dans le rôle du père ; il ne nous paraît pas possible de donner plus de vérité et de conviction dans la composition d'un rôle, et puis quelle belle voix conduite avec un art extrême. La scène finale fait passer un frisson intense dans l'assistance nombreuse, qui debout, acclame l'artiste au baisser de rideau."

"Au dessus de tous, il convient de citer M. Druine, admirable dans le rôle du Père dont il a fait une création magistrale. Aucun de ses prédécesseurs n'était parvenu à ce degré de perfection."

"Mignon" : "On a revu avec plaisir M. Druine dans le rôle de Lothario où sa voix si sympathique se fait admirer."

Dans son édition du 15 novembre 1911, la "Revue française de Musique" fait écho de la prestation d'Edgard Druine lors de la représentation de l'opéra "Les Huguenots" au Grand Théâtre de Lyon. 

Le moins que l'on puisse dire, cela n'est pas très élogieux pour notre courcellois : "... de M. Druine, basse- chantante, dont la voix cotonneuse ne prêta à celui de Saint-Bris, dans les Huguenots, qu'un fort insuffisant relief,..."

Le samedi 25 novembre 1911 a lieu au Théâtre d'Anvers le Gala de la "Wallonie". A cette occasion, le choix de l'opéra se porta sur "La Dame blanche" de .  Pour les deux rôles principaux, il fut fait appel à deux vedettes extérieures : le ténor Francell et la cantatrice Heilebonner. Quant à Edgard Druine, il chanta fort bien et fut un Galveston de belle allure.

Le 30 novembre 1911, nous pouvons lire dans le journal "Le Monde Artiste" : "Première de Don Quichotte, livret tiré de Lelorrain par M. Henry Gain, musique de M. Massenet. M. Pontet s'est fait un honneur de monter dignement Don Quichotte. Les chœurs ont chanté juste ! ! L'orchestre a été et s'est bien conduit, M. Druine (Don Quichotte) a joué avec intelligence ce rôle écrasant. Il fut applaudi ainsi que ses partenaires, MM. Vilette, Maréchal, Dubressy; Mme Bourgeois, fraîche dulcinée, et Mlle Lys.

En 1912, il est première basse à l'Opéra comique d'Anvers où il interprète de nouveau le rôle du père dans l'opéra "Louise".

Edgard Druine dans l'opéra Louise - Coll. Luc Heuchon
 
Cette même année, il est engagé par le Théâtre de La Monnaie avec Noté et d'autres pour chanter à la Fête de Meyerbeer, organisée à Spa. En effet, il a été prévu le dimanche 18 août une journée exceptionnelle pour l'inauguration du buste de l'auteur de l'opéra "Les Huguenots". Edgard Druine se fit encore remarquer pour son excellente interprétation de Saint-Bris.

En avril 1913, il interprète le rôle de  dans "Don Quichotte" au Théâtre de Caen. Le journal " L’Ouest-Éclair" écrira à son sujet : "M. Druine est une excellente basse que nous prête le Théâtre de Liège". Il fut un comte très furieux parfait d'autorité et d'émotion."

Au mois de juillet 1913, la ville de Marchienne-au-Pont inaugure son théâtre de plein air. Pendant deux jours, des artistes s'y sont produits à la grande joie d'un public nombreux et ravi. Le journal "Comoedia" relate l'événement dans son numéro daté du 25 juillet. Nous pouvons lire en substance outre le nom des chanteurs présents : "... et notre toujours sympathique enfant du pays, M. Edgard Druine, dont la voix chaude, prenante, et si bien conduite, fait les délices d'un public qui l'aime parce que c'est lui.

En 1914, Edgard Druine part quelques mois en Egypte ayant été engagé par l'Opéra Khévidial du Caire.

En février, il est Césaire dans l'opéra "Sapho" avec Marie Lafargues dans le rôle-titre. Ensuite, il enchaîne avec "Aïda".

Nous pouvons lire à ce sujet dans le journal "Comoedia" : "Trois personnalités se détachent nettement : celles de Melle Darney (Aïda), MM. Janaur (Amonasro), et Druine (le roi), et qui ont acquis les plus légitimes succès."

Dans le "Méphisto" du 3 avril 1914, nous pouvons lire : "...
M. DRUINE, notre ancien pensionnaire, a obtenu à l'Opéra Khédivial du Caire, un grand succès, dans « Le Chemineau ».

Puis, vinrent les heures sombres de la Première guerre mondiale. Comme beaucoup d'artistes belges, Edgard Druine se retrouve au chômage forcé et coincé en Belgique. Mais, il ne reste pas inactif. Il se produit à différentes occasions dans la région de Charleroi et souvent dans un but caritatif.

En 1916, il assure la direction artistique des œuvres jouées à la Salle Concordia du Cercle catholique à la rue de Montignies à Charleroi. C'est ainsi que furent montées, entre autres : Les Saltimbanques, La Mascotte,...

Le dimanche 26 mars 1916, il participe avec Melle Henriette Goosens «des Concerts classiques de Paris et de Monte-Carlo» à un concert donné au profit des soldats marchiennois prisonniers en Allemagne. Ce concert eut lieu « en matinée » à la Salle « Révelard » à Marchienne-au-Pont. Il prêtera également son concours au concert de l’Académie de Musique de Courcelles le dimanche 13 août de la même année.

Le samedi 30 juin 1917, le ténor Edgard Druine revient donner un récital dans sa commune natale. A cette époque, Edgar Druine est au sommet de son art.

A l'issue d’un concert où il a chanté des airs du compositeur Marc Delmas, c'est sous une véritable ovation qu'il termine son récital.

Le 21 juin 1919, il débute à l’Opéra de Paris dans le "Faust" de Richard Wagner et la même année, Edgard Druine chante, dans "Salammbo" (Narr-Havas), Patrie ! (Rancon), Samson et Dalila (Abimélech).

Edgard Druine en 1922 - Coll. Luc Heuchon
 
Le dimanche 25 mars 1923, le compositeur hennuyer Gustave Wansaert () présente ses œuvres ainsi que les œuvres d'autres compositeurs à l'Hôtel de Ville de Trazegnies sous les auspices de "L'Union philharmonique" de Trazegnies. Pour l'occasion, Gustave Wansaert s'est assuré, entre autres, le concours de notre ténor Edgard Druine. Celui-ci interprète l'"Introduction" et le "Rondo caprisioso" de Saint Sens et la "Polonaise brillante" de Wifniansky.

Programme musical du 25 mars 1923 - Trazegnies - Coll. Luc Heuchon

En 1928, il entre à l’Académie de Musique de Courcelles en qualité de professeur de chant et de diction. Mais précédemment il avait créé une école particulière de chant que fréquenta en cachette de ses parents le ténor courcellois Marcel Claudel (4). C'est Edgard Druine qui inscrivit Marcel Claudel au Conservatoire royal de bruxelles.

Edgard Druine se consacrera aux deux écoles jusqu’en 1935. Il enseignera également au Conservatoire de Charleroi.

Marcel Claudel (Photo Malevez) - Coll. Luc Heuchon
 
Au Conservatoire de Charleroi, Edgard Druine verra passer par son cours  la chanteuse d'opérette Mya Taylès et le baryton Pierre Henry, originaire de Lodelinsart.

Justement, en janvier 1931, Edgard Druine participe à "La Monnaie" à cinq représentations de "La Walkirye" dans une mise en scène de Georges Dalman et sous la direction musicale de Léon Molle. Il y tient le rôle de "Hunding".

Les mardis 18 et 25 août 1936, Edgard Druine se produit avec d'autres artistes, à Knokke, dans une sélection des airs tirés de "La Vie de Bohême".
 
Pendant la seconde guerre mondiale, Edgard Druine réside au n° 7 de la rue du Zodiaque à Forest. Du 1er juillet 1941 au 3 septembre 1944, il exerce une activité de résistance à l'ennemi en "constituant à son domicile, des dépôts de plusieurs centaines de journaux clandestins et par le transport et la diffusion systématique de journaux clandestins et notamment du journal "La Libre Belgique" à la cadence de plusieurs centaines d'exemplaires par mois..."

En date du 5 janvier 1950, notre basse chantante retraitée introduit une demande auprès du Ministère de la Famille et de la Santé publique afin d'être reconnu "Résistant par la presse clandestine". Dans un premier temps, ce titre lui est refusé quoique cette activité de résistance soit reconnue. Mais, la Commission a jugé que n'ayant pas été contraint à l'illégalité, Edgard Druine ne méritait pas de porter ce titre. 

Il est à noter que son épouse Blanche Balieu a introduit la même requête à la même date et que les éléments versés à son dossier confirment "...que l'activité du mari s'est exercée conjointement à celle de son épouse..."

Suite à une demande  de révision de la décision datée du 1955, Edgard Druine peut finalement s'enorgueillir d'être reconnu à part entière Résistant.

Edgard Druine a également composé quelques mélodies : T’oublier, Je t’aime, Les caresses de tes yeux, o Salutaris, Passis Angelicus, …. Il interpréta une de ses compositions intitulée "Nostalgie" sur Radio Belgique à Bruxelles.

Edgard Druine a également enregistré notamment chez Parlophone. Certains enregistrements l'ont été sur cylindres. En 1985, Edgard Druine eut l'honneur de figurer sur l'enregistrement "Les grandes voix du Hainaut".


Coll. Luc Heuchon
Outre la musique, Edgard Druine s’intéressait beaucoup à la science et suivait de près les travaux de savants tels que Nadoleczny, Schilling, Fouché, …

Notes :

(1) La "Fanfare Indépendante" : Cette société de musique vit le jour en 1883 et était composée de 24 musiciens dirigés par Pierre Cornille. Le 1er mai 1884, elle change d’appellation et devient "La Concorde" sous la direction de Désiré Cambier. Présidèrent successivement aux destinées de la fanfare jusqu'en 1924 :
MM. J. Ganty, Gustave Lefèvre, Jean-Baptiste Lepage, Jules et François Petit, Hector et Maurice Denegry . Quoique son
action se soit éteinte depuis 1924, elle fut pas dissoute tout de suite.
(2) Philippe-Joseph Meurée, né en 1829 - Premier professeur de musique à l'Ecole de Musique de Courcelles
(3) Henry, Pierre (1907-1970) - Baryton originaire de Lodelinsart, il remporta le 1er Prix de Chant dans le cours d'E. Druine sur un total d'une cinquantaine d'élèves. Il sera le 1er directeur artistique du Palais des Beaux Arts. Il occupera la place laissée vacante par E. Druine au Conservatoire de Charleroi.
(4) Marcel Claudel (Courcelles 1900-1981) - Ténor à La Monnaie, Opéra de Paris, ...
Terminera sa carrière comme directeur artistique du Palais de Beaux-Arts de Charleroi.
Pendant sa période parisienne, il était la coqueluche des jeunes filles et enregistrera énormément.

Références bio-bibliographiques

Arbre généalogique dressé par Monsieur Nico Druine
Archives du Musée du Cinquantenaire 
Correspondance avec Monsieur Nico Druine


Différents journaux : 
Comoedia, La Revue d'Art dramatique et Musical, Wallonia,..


Le concert de l’Académie,
In
"La Région de Charleroi"

2e année, n° 403, je 10/08/1916, p. [2]

Leclercq, Michèle et Fernand

Edgard Druine 
in
Les grandes voix du Hainaut à l’époque du 78 tours [enregistrement sonore]
. – [S.l.] : EMI Belgium, 1985
. – 2 disques 33 tours

Crépillon, Simon


La Cour d'Amour de Lobbes 
in
C.R.A.L. - Haut Pays de Sambre,
n°4, mai 1909, pp.13-14
 
Lemal, E.

Histoire de Courcelles / Elie Lemal
. – Marcinelle : Impr. La Concorde
. – pp. 91

Matinée artistique
in
« La Région de Charleroi »,
2e année, n° 275, mardi 04/04/1916, pp.1-2

Simon, Jean
. - Le théâtre musical carolorégien, 
    ou, Mémoire d'opérette à Charleroi
. - Montigny-le-Tilleul : Impr. Scaillet, 2004
.-  480 p. : ill.
. - p. 115, 147

Discographie

Ton doux regard se voile : stances de Nilakantha / orch. dirigé par A. Van Oost
. - Parlophone, 1928
. – 1 disque 78 t ( 2’34)
. – B 17127
. – Extr. de « Lakmé » / Delibes

Ton doux regard se voile : stances de Nilakantha / orch. dirigé par A. Van Oost
in
Les grandes voix du Hainaut à l’époque du 78 tours [enregistrement sonore]
. – [S.l.] : EMI Belgium, 1985
. – 2 disques 33 t. 

Alain Richir et Luc Heuchon
Reproduction partielle autorisée à condition de citer la source
Contact  : alain.luc.richir.heuchon@gamail.com
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Libellés : Edgard Druine (1878-19 ) -- Chanteur courcellois

dimanche 21 octobre 2018

Roger Duthaubois, théâtre et chanson...

Duhautbois, Roger
 
Collection Luc Heuchon
Trazegnies, le 22 mars 1921 - Charleroi, le 7 décembre 1980

Chef de service à l'Administration communale de Charleroi.

Roger Duhautbois a habité Courcelles de 4 ans à 17 ans avant de s'installer à Ham-sur-Heure.

Il débute au théâtre dans la pièce «El Famille Lariguette» d'Edouard François au Cercle théâtral wallon d'Ham-sur-Heure «Wallon Toudis» (1)

Par la suite, Roger Duhautbois devient le régisseur de ce cercle. Il est alors âgé de 27 ans. Il est remarqué par Henri Pétrez qui lui sert de parrain à son entrée à l’A.L.W.C. le 03 novembre 1954.

Roger Duhautbois écrit deux revues pour son cercle : « Ham-sur-Heure à la Télévision » et « On est d'la Revue ».

Roger Duhautbois en devient membre effectif de cette association le 16 avril 1955 puis secrétaire le 10 septembre 1955. A cette époque, il était déjà administrateur à la F.W.L.D.H. (2) A partir de 1958, il occupe le poste de secrétaire,

En 1956, il est avec Roger Foulon un des Membres fondateurs de l'Association des Artistes de Thudinie. Il en est déclaré démissionnaire en 1960.

Roger Duhautbois fut également le fondateur et l'animateur de la troupe «Tchantons wallon» qui connut un grand succès sur scène et sur les ondes. Le premier cabaret wallon de la troupe eut lieu le 12 novembre 1956.

En 1960, R. Duhautbois devient le régisseur et le metteur en scène du Royal Cercle wallon de Montigny-le-Tilleul.



Collection Luc Heuchon
Roger Duhautbois fut un auteur à succès. Nous n'en voulons pour preuve que l'exemple suivant tiré du programme établi par la F.W.L.D.H. pour le mois de novembre 1958 :

« Tièsse dè lisse » : 1x le 2 novembre, 3x le 9 novembre, 1x le 11 novembre, 1x le 15 novembre, 1x le 16 novembre, 2x le 30 novembre.

«Mam'zelle Wisky» : 1x le 9 novembre, 2x le 16 novembre, 1x le 30 novembre.

Le mardi 10 mars 1961, le Cercle Wallon Toudi de Courcelles-Centre a joué sa pièce "Sans Courant" à la Maison du Peuple de Courcelles. Le public put applaudir à cette occasion Hélène Rombaux dans le rôle d'une jeune veuve, P. Hubinon, Marcel Lambert, R. Wyns, J. Meurée, ....

Roger Duhautbois fut également président des « Anciens prisonniers de guerre de Jamioulx » et venait d'accepter la présidence de la société du « Chevalet du Val d'Heure » peu avant sa mort.

Roger Duhautbois était également titulaire de plusieurs distinctions honorifiques dans divers domaines :

- Médailles du Combattant 40-45, du Prisonnier, de
  la Résistance armée, du Volontaire combattant, 

  Croix du Combattant d’Europe,

- Croix de Chevalier de l'ordre du mérite franco-belge.

- Coq d'or de l'Union royale nationale des Fédérations wallonnes en 1963.

- Cocarde du mérite de l’A.L.W.C. en 1964. Cette distinction lui fut remise à Courcelles 

le dimanche 29 novembre 1964, lors de l'attribution du Prix Marcel Bastin au cercle «Wallon Toudis», en présence d'Omer Bastin (2), d’Armand Deltenre (3), d'Henri Dufrenne (4) et de Maurice Hulin (5).

- Chevalier de l’Ordre de Léopold II,
- Médaille d’argent de l’Ordre de la Couronne

Prix obtenus :

Concours littéraire et dramatique organisé par l'A.L.W.C. en 1958 : deuxième prix, catégorie « 3 actes gais » pour « Tièsse dé lisse » qui sera créée le 28 septembre 1958 lors des fêtes du 50e anniversaire de l’A.L.W.C.

Concours inter provincial littéraire et dramatique organisé pour le 50e anniversaire de la F.W.L.D.H. :
a) catégorie : « pièces en 1 acte » : premier prix avec mention excellence pour « Quai numérau Yun», premier prix pour « Horoscope »
b) catégorie : « pièces en 3 actes » : premier prix avec mention excellence pour
« El vîye continue » ; premier prix pour Cokia et pouyete» ; deuxième prix pour
« En place, repôs ».

Concours de la chanson wallonne organisé par l'A.L.W.C. le 10 septembre 1966 :
deuxième prix de la catégorie « chanson de charme ».

Concours du « Bourdon » 1968 : deuxième prix (Prix de l'Innovation) avec grande
distinction, catégorie « théâtre » : pièces en 1 acte ; deuxième prix (Prix de la Ville
de Charleroi), catégorie théâtre : « pièces en 3 actes ».

Pour la petite histoire, on peut signaler que l’ex-ministre de la Région wallonne Valmy Féaux dans les années septante a joué dans sa pièce « Intrè deùs eûws » interprétée par le cercle « Art et plaisir » de Ceroux-Mousty.

Le dimanche 13/10/1974, les Compagnons du Rosaire organisaient leur gala annuel. Pour ce faire, ils invitèrent l’équipe de « Tchantons wallon » à se produire sur scène avec une nouvelle pièce. C’était « Deus du Tyrol » de Roger Duhautbois, comédie gaie avec chants et danses. (La Petite Lanterne, n° 1213, ve 11/10 :1974, p. [2])


Roger Duhautbois restera actif sur la scène dialectale jusqu'à sa mort en 1980.

Cependant, il est à signaler que 38 ans après son décès  certaines de ses pièces dialectales sont encore jouées aujourd'hui.

(1)  Le président fondateur de ce Cercle était le père de Roger DUHAUTBOIS qui lui donna le nom d'un
      cercle existant à Courcelles.
(2)  BASTIN Omer : Auteur et grammairien dialectal courcellois 1889-1971
(3)  DELTENRE, Armand : Auteur dialectal courcellois 1924-2005
(4)  DUFRENNE Henri : Auteur dialectal courcellois1897-1965
(5)  HULIN Maurice : Secrétaire communal courcellois 1903-1982
 

 Discographie incomplète

Tèrèse / Duhautbois ; Achille Dohet ; Ram’s ; [ chant] Roger Duhautbois ; orch. du « Centre »Lès accents / Duhautbois ; Boutefeu ; [chant] Roger Duhautbois ; orch. du « Centre »
. – [S.l.] : Edition “Centre”, [1970]
. – 1 disque 45t (3'12, 3'14)
. – RBP 538




Œuvres chantées par des tiers

Jacky-Michel chante en hommage à Roger Duhautbois : extrait de l’opérette « Rosalie » : Touchons du bos / [musique] G. Legrand ; [paroles] Roger Duhautbois ; orchestre : Georges Legrand . Rire-sourire / [musique] G. Legrand ; [paroles] R. Duhautbois ; orchestre : Georges Legrand
. – Marcinelle : Production TDL, [1980?]
. – 1 disque 45t



Collection Luc Heuchon
On n'ad'andji t'chanté : valse / G. Legrand, R. Duhautbois ; orchestre : The Wam's .
Nos camarad's walon : valse / G. Legrand, F. Viller, André-F. Loriaux, F. Davaux ; orchestre :
The Wam's
. -  Marchienne : T.D.L., [198?]
. - 1 disque 45t (2'59, 2'58)


Collection Luc Heuchon







Pou que mel demande : tango  /  mus. Holf ; par. : R. Duhautbois , orchestre : Les Jumeaux . In verre : valse / mus. Duchateau ; par. R. Duhautbois ; orchestre : Les Jumeaux
. - [S. l.] : T.D.L.,1981
. - 1 disque 45 t (3'12,3'12)


Collection Luc Heuchon
Sylvia, Josette

Quand je suis dans tes bras [Enregistrement sonore] : step . Cest ton amour : shuffle / Duhautbois ; Durand – Boutefeu ; [chant] Josette Sylvia ; orchestre « Centre »
. - [S.l.] : Editions « Centre », [196?]
. - 1 disque 45t (2'41 ; 2'35)



Collection Luc Heuchon
 
Magali

Thuin Critérium . Thudinie si jolie / paroles : Roger Duhautbois ; musique : Robert Boutefeu
. - [S.l.] : Dragon, [19??]
. - 1 disque 45t


Collection Luc Heuchon

Sources bio-bibliographiques

Auteur...

L'auteur wallon Roger Duhautbois n'est plus, «La Nouvelle Gazette», 10 Décembre 1980.

Barry, Félicien

270 écrivains... op. cit., p. 27.

Livre d'or... op. cit., p. 25 p. 61
p . 81-102.

Beaucoup...

Beaucoup de monde malgré le froid aux funérailles de Roger Duhautbois,
« La Nouvelle Gazette », 12 Décembre 1980.

Brion, Martine

Le Spantole... op. cit,, volume 1, p. 26.

Cercle...

Le cercle « Wallon Toudis» a -reçu le Prix Marcel Bastin et des distinctions honorifiques ont été remises à Messieurs Libouton et Wins, Monsieur Roger Duhautbois a remporté la Cocarde du Mérite 1964,
« Le Journal de Charleroi », 02 décembre 1964.

Dans…

Dans le cadre d'une grande manifestation wallonne, Roger Duhautbois va recevoir
la Cocarde du Mérite 1964,
« Journal de Charleroi », 28-29 novembre 1964.

« Deus du Tyrol » de Roger Duhautbois, comédie gaie avec chants et danses,
in
« La Petite Lanterne »,
n° 1213, ve 11/10 :1974, p. [2])

Dictionnaire…

Dictionnaire de la chanson…, op. cit. , p.

Duhautbois, Roger

Roger Dubautbois, secrétaire de l’A. R. L. W C. ,
« El Bourdon », 3e année, n° 94, Juin 1957, p. 189.

Fleurs...

Fleurs… op. cit. , p. 11-12 ; p. 74-81.

Lempereur , Emile

Les lettres dialectales... op. cit., p. 94.

Les lettres dialectales in
« Hainaut d'hier et d'aujourd'hui » op. cit., p. 424.

Nos groupes vocaux, op. cit., p. 30.

Bibliographie
Monographies


Angèle : comédie gaiye en 3 akes, aveu dès tchants
. – Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1957
. - 54 p. ; 28 cm

Boule de gniers : comédie gaie en 3 actes

C'est-à-qui l'canari ? : opérette en 3 actes de Roger Duhautbois
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1956
. - 54 p. ; 27 cm

Cokia et pouyete : comédie gaie en 3 actes

Deus du Tyrol : comédie gaie en 3 actes
. - 1974

El copin du Congo : comédie gaie en 3 actes

En place...repos : 3 actes gais de Roger Duhautbois
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1959
. - 53 p. 28 cm

Faut chwèsi l'bonheur : comédie gaie en 3 actes
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1957
. - 46 p. ; 28 cm

El gnut qui vènt : pièce en 3 actes et 9 tableaux
. - Ham-sur-Heure : Roger -Duhautbois, 1961
. - 35 p. 28 cm

En place ... repas : comédie en 3 actes

Ene bele aragne : comédie gaie en 3 actes

Horoscope : comédie gaie en 1 acte
. – Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1959
. - 15 p. ; 28 cm

I gn'a co ren !

In rèn fèt bran mint : 3 actes gais de Roger Duhautbois
. - [Charleroi : Editions du Bourdon, 196--?]
. - 20 p. ; 27 cm

Lundi d'ducasse : opérette en 1 acte de Roger Duhautbois
. - Ham-sur-Heure : chez l'auteur, [196--?]
. - 10 p. ; 28 cm

Mam'zele Wisky : comédie gaie en 3 actes

L'ome de m'cousène : comédie de Roger Duhautbois
. -

El petit djeu : comédie gaie en 1 acte
, -

Quai numèraû yun : pièce en 1 acte de Roger Duhautbois
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1958
. - 14 p. 28 cm

Quand l'momint èst la
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1961
. - 34 p. ; 28 cm

Pou iesse sergent-sapeur : comédie gaie en 3 actes

Sérum di vérité : vaudeville en 3 actes 
Tchaufeû pou rîre : comédie gaie en 3 actes de Roger Duhautbois
. - Charleroi : Editions du Bourdon, [l965?]
. - 55 p. ; 22 cm

Tièsse dé lisse : comédie gaie en 3 actes de Roger Duhautbois
. - Charleroi : Editions du Bourdon, [1958?]
. - 20 p. ; 27 cm

Vivent les Jubilères : comédie gaie en 1 acte
. – Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1956
. - 13 p. : ill. ; 28 cm

Elè vîye continue 3 actes de Roger Duhautbois
. - Ham-sur-Heure : Roger Duhautbois, 1959
. - 44 p. ; 28 cm

Ecrits périodiques

El Bourdon... :

Qué djeu l'trafic : peut se chanter sur l'air « Départ express »,
6e année, n° 60, août 1954, p. 162.

C'esteut m'preumière ! : [monologue],
6e année, n° 64, décembre 1954, p. 253.
Boune anéye : [poésie],
7e année, n° 65, janvier 1955, p. 13.

Djan Pansau : [?]
7e année, n° 67, mars 1955, p. 57.

In conte di Paûques : [monologue]
7e année, n° 68, avril 1955, p. 81.

Fwèblèsse : [?]
7e année, n° 71, juillet 1955, p. 161.,

A l'Expôsicion des Arts-mènagers : skètch,
7e année, n° 75, novembre 1955, p. 263-265.

Au cinémascote : sketch,
8e année, n° 77, janvier 1956, p. 6-7.

Brrr... ! : [monologue],
8e année, n° 79, mars 1956, p. 61.

En nos r'sèrant
8e année, n° 80, avril 1956, p. 90.

On d'a s'sau : [monologue],
8e année, n° 80, Avril 1956, p. 88.

Pour vous,
8e année, n° 82, Juin 1956, p. 171.

A l'èspôsition des Arts mènagérs : [skètch],
8e année, n° 87, Novembre 1956, p. 307-308.

Déclaration d'néssance : sketch,
8e année, n° 88, Décembre 1956, p. 341-343.

Janvier : [monologue],
9e année, n° 89, janvier 1957, p. 10.

Dins m'gayole,
9e année, n° 94, Juin 1957, p. 189.

El Tour di France : [monologue],
9e année, n° 96, août 1957, p. 249.

In balcon di quatôze miyons,
9e année, n° 97, septembre 1957, p. 290.

Pupe a n'amstoke : [poésie],
9e année, n° 97, septembre 1957, p. 271.

El 55e anniversaire du Lys Roudje, Souvret : éditorial,

9e année, n° 98, octobre 1957, p. 307.

Dijèz, Frîsête : [poésie],
9e année, n° 100, décembre 1957, p. 364.

On d'ven vî / Lino de Jean Heughens,
9e année, n° 101, Janvier 1958, p. 14.

Nos écrivains wallons : causerie d'Emile Lempereur / recueillie par R. Duhautbois,
9e année, n° 105, mai 1958, p. 131.

Din l'gnut : [poésie],
9e année, n° 106, juin 1958, p. 162.

Tiesse dé lisse : comédie gaie en 3 actes,.
9e année, n° 109, septembre 1958, p. 220-225 , p. 228-239.

Toutes sortes di bouneûr : [poésie],
10e année, n° 113, Janvier 1959, p. 2.

El tour di France sketche,
11e année, n° 121, septembre 1959, p. 198-200.

C'èst a cause di l'amour : [chanson],
11e année, n° 124, décembre 1959, p. 265.

Scoubidous : comédie gaie en 1 acte,
12e année, n° 131, juin 1960, p. 125-129.

Quai numèrau yun : pièce en 1 acte,
12e année, n° 134, octobre 1960, p. 207-210.

Horoscope : comédie en 1 acte,
12e année, n° 136, décembre 1960, p. 253-258.

In ren Fêt Bran-mint comédîye en 3 akes,
16e année, n° 180, août 1964, p. 181-188.
16e année, n° 181, septembre 1964, p. 207-219.

Si : [?],
16e année, n° 183, novembre 1964, p. 257.

Les losses du Coron sketche gai pour « nos-arsouyes »,
17e année, n° 192, août-septembre 1965, p. 148-152.

Tchaufeû pou rîre : comédie gaie en 3 actes,
18e année, n° 197, février 1966, p. 25-33.
18e année, n° 198, mars-avril 1966, p. 45-54.
18e année, n° 199, mai-juin 1966, p. 67-75.

Tout r'monte : [monologue],
18e année, n° 198, mars-avril 1966, p. 43.

Ca strape pou les boutroules : [monologue],
19e année, n° 206, mai 1967, p. 124.

Au timps des minis : [chanson],
19e année, n° 207, juillet 1967, p. 151.

Dins l’gnût : [poésie],
32e année, n° 331, décembre 1980, p. 31-32


Alain Richir et Luc Heuchon

Contact : alain.luc.richir.heuchon@gmail.com

Reproduction partielle autorisée sous réserve de mentionner la source.
Publié par luc heuchon à 17:01 Aucun commentaire:
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